Pour répondre à l’obligation constitutionnelle relative au dépôt du bilan des activités réalisées au cours de l’exercice fiscal 2013-2014, mon administration soumet à l’appréciation le document y relatif. Cet exercice souscrit au principe de reddition de comptes. Il est tout à fait normal que je souscrive à cette pratique, parce que je crois, dans le processus de la construction de l’État de droit et de la bonne gouvernance.
L’objectif global poursuivi pour cet exercice était d’assurer que le secteur agricole maintienne le rythme de croissance à 4,5% en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire nationale et d’augmenter les revenus du travailleur rural, pré-requis pour l’amélioration des conditions de vie et du bien- être de la population haïtienne.
Pour y parvenir, le Ministère de l’Agriculture a bénéficié pour l’exercice 2013-2014 d’une allocation budgétaire globale de Six milliards neuf cent vingt et un millions deux cent soixante quinze mille sept cent trente sept gourdes (6,921,275,737 Gdes) incluant le fonctionnement et l’investissement.
Le montant du budget d’investissement totalise Six milliards cent quarante deux millions trois cent cinquante quatre mille quatre cent quatre gourdes (6,142,354,404 Gde), soit 89% du budget alloué au MARNDR. Il devrait permettre de financer (7) programmes, déclinés en 72 projets, dont 40 financés uniquement ou en contrepartie par les fonds du Trésor Public. Les autres ont été financés par des ressources externes.
Finalement, il n’a été possible d’engager ou de dépenser que quatre milliard soixante seize million huit cent quarante mille cent soixante gourdes (4,076,840,160 Gde), soit 65% du budget.
Cet investissement a permis de renforcer les infrastructures productives et d’assurer des milliers producteurs de pouvoir entreprendre leurs activités agricoles pendant les deux principales saisons d’Hiver et de Printemps. La mitigation des désastres naturelles et la protection de l’environnement ont eu une place centrale parmi les actions qui ont été conduites, ce dans la perspective de pérenniser ces dernières. L’incidence sur le chômage est sans conteste, en effet, les interventions ont permis de générer plusieurs dizaines de milliers d’emplois temporaires ayant permis à la population de gagner un revenu additionnel extra-agricole.
Par ailleurs, il importe d’attirer l’attention de tous sur le caractère collectif de ce travail. Sous l’autorité de la Direction Générale, une Commission de Bilan a vu le jour. Les préparatifs de ce bilan ont suivi une démarche participative. D’abord, la Commission a élaboré un ensemble d’outils pour la collecte des informations. En outre, un atelier de travail a réuni les Directeurs Départementaux Agricoles, les Directeurs Techniques au niveau central et les Coordonnateurs de Projets de développement en vue de valider et d’enrichir les données collectées par l’Unité d’Etudes et de Programmation(UEP).
Je profite de l’occasion pour communiquer, en même temps, les perspectives pour la nouvelle année fiscale :
• Renforcement et planification du système d’information agricole
• Appui à l’investissement du secteur agricole & Assurance
• Renforcement du cadre légal & institutionnel
• Amélioration de la productivité agricole et de la pêche
• Renforcement du dispositif des normes phytosanitaires, contrôle des pestes et maladies
• Aménagement des bassins versants, pistes agricoles et des systèmes d’irrigation
• Études et formation
• Transformation & commercialisation des produits agricoles
Bonne lecture à tous !
Thomas JACQUES
Ministre